29 décembre 2010
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Décembre à étendu sur elle son blanc linceul.
L’année mourante, en gémissements ultimes,
Glisse dans la tombe de l’oubli, un abîme.
Privé de souvenirs, on se retrouve seul
Et, pris de vertiges devant les temps incertains,
On s’inquiète, on questionne sur les augures,
On espère des jours meilleurs, une paix sûre,
On consulte des mages, scrutateurs du destin.
Je n’ai (pas) peur du lendemain, qu’il pleure ou sourie,
Car tu es avec moi, mon aimée, ma chérie.
Plus fort que toutes les adversités, l’amour
Nous porte et protège de son aile déployée.
Nous n’avons plus de calendrier pour nos jours
Car l’éternité s’offre à nos deux cœurs liés
Jeansanterre , le 29 Décembre 2010