Je dédie ce poème au père de ma compagne décédé le 1er Mars, ainsi qu'à son épouse, à ma compagne et ses trois enfants. Qu'ils sachent que je partage leur peine et leurs larmes pour pleurer un homme qui sut être deux fois père tant il se souciait du bien-être de ses petits-enfants.
Fernand
Ô, quel jour terrible que celui de ta mort
Et combien pénible celui des funérailles !
Fers rougis, les regrets nous brûlent des entrailles
Jusqu'aux yeux noyés de larmes encore et encore.
Tu reposes serein, mais donc réveille toi !
Dis nous tous « ce n'est rien » avec un large sourire.
Serre nous contre toi. Ces douleurs qui déchirent
Notre cœur qui s'abat, tu connais, tu les vois !
Mais tu es mort Fernand. Que peux tu faire ? Rien !
Ton silence maintenant, puis l'absence éternelle . . .
Pendant autant d'années, ensemble était si bien !
Au fond de nos pensées, de précieuses et belles
Paroles échangées, ton regard tendre, moqueur . . .
Mais,
Au seuil du printemps, le ciel même te pleure.
Repose en paix.
Jeansanterre , jeudi 8 Mars 2012