Amies et Amis voici un poème qui est une éloge ( en ce cas on l'appelle BLASON ) ou une satire ( en ce cas c'est un CONTRE-BLASON ) d'un être ou d'un objet. Ici il sagit d'une satire donc d'un contre-blason sur mon nez, car on n'est jamais si bien servi par soi-même pour trouver quelque défaut.
Ce poème est une étude de composition que je fais au sein d'un groupe de poètes amateurs dont certains très "pros" aident les débutants comme moi sur les règles de versification en travaillant sur les différents types de poèmes en vers. L'association se nomme " POESIS". Vous trouverez tout renseignements en cherchant via Google ou autre.Merci à Khriss, Flormed, Stellamaris et Calijo menbres de Poésis pour leurs aides dans la correction de ce texte qui est la sixième et dernière version corrigée.
.«De quoi ? Mon nez ? Mon nez vous gêne ?
Ma douce amie, oh point de peine !
Pour don d'un seul baiser de vous
Voici ma joue au toucher doux ».
Ô quel affligeant appendice,
Faut-il bien que je le maudisse !
Cruel héritage mon père
Qu'ici votre sang me confère.
J'aimais mon nez encore enfant,
Je l'ai haï devenu grand.
Pourquoi ce décorum de proue ?
Cette chimère désavoue
Les grands espaces de ciels bleus
Où brille mon regard heureux.
Pourquoi ce nez fait-il fontaine
Au long de l'hiver sous la laine
Et fait-il nez de clown l'été,
Genre gros fruit rouge éclaté ?
Au moins, s'il eut gagné de grâce
Devenu fin et perspicace
Pour célébrer un vin divin,
Louanger fort quelque mets fin !
Au moins s'il eut gagné les gloires
De quelques joutes oratoires,
Devenu nez de Cyrano,
Prompt au duel sur un bon mot.
Hélas, mon gros nez ne s'apprête
Qu'au port de bésicles, c'est bête !
.« Fort bien ! Me voilà déjà mieux,
J'y vois bien plus clair. Mais grands dieux !
Quel étrange nez douce amie.
Donc vous aussi ? quelle ironie ! ».
Jeansanterre, mercredi 16 Janvier 2013