Dans la fournaise de Juillet
Que donc l’ennui, cet immortel frère, me pèse
De toute sa masse immonde et flasque d’obèse .
J’étouffe, et sûr j’en crèverai .
Le bitume noir et sale fond .
La cité , ses tours et ses blocs ocres et blancs ,
Semble un mirage sous un soleil musulman .
C’est l’abrutissement profond .
Et boire, boire encore, boire
Non au robinet une eau croupie, tiède et sale ,
Mais de la fraîche eau des montagnes minérales .
Boire du vin, la bière, boire !
Les vacances d’été, hélas ,
Essaiment aux horizons lointains mes amis proches .
Villes, avenues désertes, Paris sans Gavroche .
Ô vite , que l’été me passe !
Jeansanterre , samedi 24 Juillet 2010
Note: ce n'est que poésie , sûr que je souhaite voir l'été durer un maximum !!!