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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 22:30


 

L'an vieux se meurt quand le nouveau s'annonce.

Bonne année !

Il neige, dans la nuit quelqu'un s'enfonce

Bonne année !

Et reparaît à chaque réverbère.

Bonne année !

Il va joyeux d'un festin qu'il espère

Bonne année !

Ou bien vers les amis et les parents

Bonne année !

Ou encore aux tables de restaurants.

Bonne année !

Alors partout fuse la ritournelle

Bonne année !

Que messieurs, mesdames et mesdemoiselles

Bonne année !

Vous vous échangez bien aimablement

Bonne année !

Comme un interminable bégaiement:

Bonne année !

Bonne année !

Bonne année !

Bonne année !

 

 

Jeansanterre dimanche 30 Décembre

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 12:02

 

Poème en miettes … de gâteau à la demande de Cheyenne41

 

Alléché puis affolé par l'affriolante

Photographie d'une starlette appétissante,

Au plus tôt je m'enquis de ce joli lot là.

Oh, il faut que je la trousse cette Falballa !

Aussitôt dit, aussitôt faite pour mon désir,

La voilà pimpante prête à tous mes plaisirs.

En bon amant, je la dévore des yeux d'abord,

Je la tourne en tous sens, lorgnant ses débords.

Puis je la titille avec le bout de ma langue,

Je pressens que ma raison vacille et tangue !

Partout sa peau ambrée ferme, douce et nacrée

Met en valeur son fruit exotique et sucré.

Mais voilà, soudain je ne me domine plus

Et je mords ma belle, sans souci qu'il lui déplut,

Mon appétit vorace l'englouti peu à peu.

Oh ça !Je devine votre cœur qui s'émeut.

Je sais, vous me jugez ogre mais je suis lion

J'ai la part du roi, la meilleur des portions,

Et comme cet animal, j'ai fini sur le flan.

Cette fois-ci, c'était d’œufs, de sucre et lait blanc,

Demain quelle autre gourgandine en chemise

Sera l'heureuse élue, à mes agapes promise ?

Amandine, ou bien délicieuse nonnette,

Venez à moi Charlotte que je vous émiettes !

 

Jeansanterre, Jeudi 13 Décembre 2012

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 15:04

Hommage à toute les mères dont la mienne ( j’ai  célébré ses 90 ans le 3 Novembre dernier ).

 

Homme, as-tu souvenirs  de  ta vie primaire ?

Que ton premier cœur fut celui de ta mère ;

Que ton sang fut le sien, vital et nourricier, 

Pulsant sa chaleur comme le feu d’un brasier.

Avant même de voir, tu étais sous l’hypnose

Du rythme  de son cœur et, admirable chose,

Les chants et confidences  dont elle te berçait

Dans son ventre tiède, tu les reconnaissais !

Initiatrice première de tes nouveaux frissons,

Ses peurs et joies vives, elle t’en fit sensations.

Neuf mois gravent au couteau le cœur du petit homme

D’un seul commandement : aimez-moi, tendre pomme !

Vingt ans plus tard arrive l’amour et la fusion

De ce volcan rappellera ces émotions.

C’est  l’ordre originel, obligé par nature

Que s’unir à la femme, vers  sa douce dictature.

Issus du sein maternel, les hommes sont attachés

À l’éternelle Eve, mère d’humanité.

 

Jeansanterre,  jeudi 22 novembre 2012.

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 20:35

Non, ma plume n'est point morte

Elle sieste  dans les chaleurs

Que l'Afrique nous exporte

Las ! sans odeur ni couleur ...

 

A bientôt

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 11:06

 

 

  IL n'est homme qui ne cherche son bonheur


Et voyez les ressources prises en compte

 

Pour cette quête par ces voyageurs !


    Prenez ceux-ci que l' Histoire raconte,


Des gens aisés, nobles ou roturiers,


Que le monde et la nature fascinent


Troquent leur vie pour celle d'aventuriers.


Ils photographient, peignent ou dessinent,


Les paysages exotiques oubliés,


Les bêtes sauvages et les indigènes ...


    Prenez ceux-là par l' Histoire publiés,


Qui, par le songe puissant qui les mène,


Plongent au travers des espaces -temps


Pour vivre des chimères oniriques


Que leur riche esprit toujours voletant,


Drogué, sans peine ni repos, fabrique ...


    Enfin, il reste ceux que l'ordinaire


Pourvoit de quelques aventures et rêves.


Un sourire et un bout de ciel clair


En sont l'amorce, le plaisir achève.


Poète, tourne tes vers dans le printemps,


Lecteur à bientôt, la Nature t'attend !

 

 

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 08:40

La vie heureusement offre des consolations à nos peines.Les amis  ne sont pas les moindres de ces secours d'urgence et leurs oeuvres écrites et/ou peintes, sont les meilleurs "pensements" de l'âme.

Admirez comme moi, les oeuvres de peinture à l'huile et de pastels de SUCRAMUS, linklink , et constatez que la froide ligne bleue des Vosges héberge des trésors de  couleurs chaleureuses au coeur de ses habitants.

 

Sucra-Pastelliste,

Tu joues en artiste

Des partitions de bonheur

Avec les crémeuses couleurs.

Que d'harmoniques plages

Irisées toutes ces notes dégagent !

Quelle gymnastique aussi

De la main et de l'esprit !

Tu juxtaposes,

Tu superposes,

Tu glisses en longs traits

Sur tes patins de craie.

Tu fais tes pointes saccadées

Comme un danseur envouté.

Une caresse du doigt

Estompe trop d'éclat,

Nuance le teint

D'une joue, d'un sein.

Un chemin de montagne

Que l'automne gagne,

Dans une lumière douce

Une gaie frimousse,

Voilà le pastel plus vrai

Que le photo-portrait !

 

Décidément mon ami Sucra

La maitrise du pastel est en toi

Comme la peinture est à l'huile !

Faire mieux semble difficile.

 

Jeansanterre , lundi 12 Mars 2012

 

 

 

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 22:44

Je dédie ce poème au père de ma compagne décédé le 1er Mars, ainsi qu'à son épouse, à ma compagne et ses trois enfants. Qu'ils sachent que je partage leur peine et leurs larmes pour pleurer un homme qui sut être deux fois père tant il se souciait du bien-être de ses petits-enfants.

 

 

Fernand

 

Ô, quel jour terrible que celui de ta mort

Et combien pénible celui des funérailles !

Fers rougis, les regrets nous brûlent des entrailles

Jusqu'aux yeux noyés de larmes encore et encore.

 

Tu reposes serein, mais donc réveille toi !

Dis nous tous « ce n'est rien » avec un large sourire.

Serre nous contre toi. Ces douleurs qui déchirent

Notre cœur qui s'abat, tu connais, tu les vois !

 

Mais tu es mort Fernand. Que peux tu faire ? Rien !

Ton silence maintenant, puis l'absence éternelle . . .

Pendant autant d'années, ensemble était si bien !

 

Au fond de nos pensées, de précieuses et belles

Paroles échangées, ton regard tendre, moqueur . . .

Mais,

            Au seuil du printemps, le ciel même te pleure.

 

Repose en paix.

 

 

Jeansanterre , jeudi 8 Mars 2012

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:27

Voici une correspondance imaginaire pour donner une suite è l'excellent poème de Rainbow : "Vous auriez dû".  Consultez son poème  avant de lire le texte ci-dessous -->>.link

 

J'aurais dû certainement
Franchir votre seuil ultime.
Ami, devenu amant,
Chérir votre corps sublime.
 
J'aurais pu aussi de même,
Tous deux cheminant ensemble,
Vous combler par mille "je t'aime",
Et tout ce qui y ressemble.

Chère, chère amie, ô pardon !
Je sais votre peine immense,
Mais ne prenez pas affront
De ma fuite, de mon absence.
.
Je vous aime d'amitié
Et de mon âme à votre âme
Par la pudeur initiées,
Se joignent l'homme et la femme.

C'est la communion sensible
Deux caractères, deux pensées
Unis par ce lien visible,
Radieux et apaisé.

J'aurais dû, mais n'ai rien fait,
Votre âme seule m'importait.
Quêtez un autre complice
Pour vos charnelles délices.


 

      Jeansanterre, dimanche 12 Février 2012

 

 

 

 

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 10:48

« Personne n’a rien à offrir si ce n’est que lui-même,
Mais on récolte toujours ce que l’on s’aime »
Martine Bianco – le blog « Au grenier de la lune » sur Over-Blog

 

 

 

Amies, amis voici Noël !
Grands et petits vos nuits sont belles
Emplies de rêves et de désirs.
Nouvelle trêve pour finir
Ce récent passé, cet imparfait
De jours conjugués qui bégaient.
 

 

Amies, amis voici Noël !
Vous et moi aussi, avons l’âge
Des coeurs adoucis et mots sages.
Soyons les abris quand chancellent
L’enfant, l’ami dans la détresse.
Apportons chaleur, vie et liesse.
 

 

Amies, amis voici Noël !
Vous êtes rois mages, vos trésors
Valent plus qu’encens, myrrhe et or.
A mon tour d’être père noël
Pour vous offrir même richesses :
Amitié, fidélité, tendresse.

 

 

Jeansanterre, vendredi 23 Décembre 2011

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 07:50

Décidement, LUZIFER publie des photos qui m'inspirent ! Voici un poème express tiré de son article " ne pas rater le virage". ( à l'origine , c'est un com placé sous son article, mais que O-B n'a pas voulu inscrire, certainement un bug de plus !!!! )

 

 

Bientôt

Ne pas rater le virage

Beaucoup

De prudence, soyons sage !

Poids-lourd

Sur la départementale,

J’accours

A puissance maximale.

Mobil-home

Confort pour célibataire

J’ai comme

Un air de globe-trotter.

Aïe !!! Déjà

Le virage … vite freiner !

Voilà …

Ouf ! …tient on voit les trainées !

Prudence…

Personne pour m’assurer

Pas d’chance !

Faut-il mutualiser

Le métier

Des transports en Bourgogne ?

En baver

Sur les kilomètres qu’on se cogne.

Le gagne-pain,c’est pas du gateau

 Quand on est …… juste  un escargot !

 

             Jeansanterre, mercredi 30 Nov 2011


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  • : Ah! l' Inspiration suberbe et souveraine, L'Egérie aux regards lumineux et profonds, . . . . . . . .La Colombe, le Saint-Esprit, le Saint-Délire, Les Troubles Opportuns, les Transports complaisants, Gabriel et son luth, Apollon et sa lyre, Ah ! l'Inspiration, on l'évoque à seize ans ! . . . . . . . . . . . -- Paul VERLAINE -- Moi , j'aurai toujours seize ans ! Jeansanterre
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