Le blog de JEANSANTERRE

Remerciements à Moni (http://la-plume-de-moni.over-blog.com)

et au site de poésie PAPIER LIBRE  (  http://papierlibre.over-blog.net/  )
qui m'ont fourni,  un bien joli thème: un banc de pierre.

ainsi que Pierre Luc  TIJOUX     www.pluct.fr/fondecran4.htm

pour l' illustration de ce poème.

Le banc de pierre

Un banc de pierre, là au seuil du jardin,
Offre une pause tranquille à ses hôtes.
Les pierres ont dans leur mémoire sans faute,
Les souvenirs précieux ou anodins.

Par de multiples et infimes fissures,
Des ombres des gens qui l'ont approché:
Garçonnet ou fillette à la poupée,
Gens mûrs ou vieux, il en garde figure.

Ne vous étonnez plus si certains soirs,
Quand la nature se tait et se fige,
Il vous semble voir des fantômes noirs.

Ce sont les ombres qui sortent, prodige !
De l'âme de pierre que l'âge effrite,
Grâciant des aïeux que le Ciel invite.

Jeansanterre, lundi 26 Juillet 2010

Jour du rendez-vous

Devant votre porte

Elle se fait accorte                                                                             

Parée de bijoux.

C'est la mariée

Elle est tant émue

Ses côtes remuent

Sous son beau collier

Au dos sous son voile

Sa souple colonne

Sous la main frissonne

Du geste trivial

Sous votre caresse

Son bassin ondule

Comme un préambule

Bien belle promesse

A ses pieds, ses mains

Ô cette chère ange

A peint ses phalanges

De rouge carmin

La Dame à la faux,

sous son blanc suaire

A, lanla lanlaire

Les formes qu'il faut !

Jeansanterre le 14 Juillet 2010

illustration : 

http://www.geekosystem.com/x-ray-pin-up-calendar

Suite  à l'excellent poème de BETTY - HARMONY 

" Ma plume est libre "

Je n'ai su résister à rédiger une réponse, qui s'adresse à tous, moi y compris

Votre plume, poète, est partie de ses ailes
A cette Muse volage d' Inspiration.
Si elle est vagabonde et vous semble infidèle,
Elle à les emportements  de sa soeur Passion.
Bonne mère, elle eu son temps de couches, affaiblie
D'après vous avoir porté et puis fait renaître,
Souffrez qu'elle coupe ce cordon qui vous relie,
Qu'elle repose un peu, avant de reparaître.
Cependant vous voilà nouveau-né derechef,
Fragile et incapable vous cherchez la mère.
Vous êtes abandonné, comme Moïse en sa nef
Croyez-vous, promis à un destin éphémère ?
Non, la mère vous veille d'un oeil vigilant,
Sachant sûrement, quand gonflera sa poitrine
De lait nourricier, vous reprendre pantelant
Et vous gaver du meilleur de sa grâce divine.

Jeansanterre , vendredi 9 Juillet 2010

Bonjour Amies et amis,

Enfin retour à la maison mais surtout . . .  retour vers vos sourires  Quel bonheur de vous retrouver , vous me manquiez dès le premier soir  !

Le CHU de Besançon et ses repas industriels réchauffés, ses acortes infirmières ( à Jeff : là c'est le bon point : le personnel  se renouvelle grâce à l'école d'infirmières à côté ),qui vous réveillent trois fois la nuit pour savoir si vous allez bien,  le chantier d'extension de l'hosto , la rocade routiére à 50 m (sous ma fenêtre et sans mur anti-bruits) qui dessert la zone industrielle et commerciale contigüe à l'hopital ...etc .... bref un endroit très vivant ( c'est son but) ou tout est fait pour vous remettre sur pied au plus tôt ... pour fuir !

Figurez vous que malgré tout, pour tuer l'ennui j'ai réussi à composer un poème, un peu niais certes, mais qui m'a procuré quelques heures de fraîcheur dans ma chambrette perso. 

DE   FLEURS . . . . .

Depuis longtemps, on pare les jardins

De tulipes, de dahlias, de fleur hautaines

Grandes dames unies en bouquets mondains.

De toutes, la rose était souveraine,

Issue de sérails de noms prestigieux.

Le lys royal fit place à cette reine

Et rien ne semblait jamais être mieux . . .

Hélas !

                  Voici, la sainteté fleurie

Ravie à son temple de jungle verte,

Imposer sa foi et suprématie

Par ses dons de prêtresse experte.

Le parfum obsédant et précieux

D'une danseuse sacrée exotique,

Offrant son profond calice aux dieux,

Voici l'orchidée mystérieuse, magique !

Pour ma part, j'ai dans mon jardin secret

L'amour constant des fleurs des prairies

Et des bois, fleurs humbles aux charmes discrets

Brodant d'adorables tapisseries

Ou dressant au long des rus et chemins

Leur jolie tête ronde à collerette

Blanche, jaune, liserée de carmin.

Que je les aimes en leur simple toilette !

Jeansanterre le 30 Juin 2010