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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 09:22
A deux beaux yeux
Théophile Gautier  La comédie de la mort

Vous avez un regard singulier et charmant ;
Comme la lune au fond du lac qui la reflète,
Votre prunelle, où brille une humide paillette,
Au coin de vos doux yeux roule languissamment ;

 

Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ;
Ils sont de plus belle eau qu’une perle parfaite,
Et vos grands cils émus, de leur aile inquiète,
Ne voilent qu’à demi leur vif rayonnement.

 

Mille petits amours, à leur miroir de flamme,
Se viennent regarder et s’y trouvent plus beaux,
Et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux.

 

Ils sont si transparents, qu’ils laissent voir votre âme,
Comme une fleur céleste au calice idéal
Que l’on apercevrait à travers un cristal.

 

... mais une indéniable intelligence

Réponse au poète T .Gautier par Jeansanterre

 

Monsieur, j’ai aise de votre billet charmant ;
Joindre la Nature et l’immuable planète
Qui virevolte au dessus de notre tête,
Pour célébrer mes yeux aussi élégamment !

Mais encore de vous étendre plus en avant                                                                 
Sur le corps féminin comme pour une conquête,
Écoutez mon propos et ce qui m’inquiète
De découvrir en vous un compagnon navrant.

Sachez reconnaître le bel esprit aux femmes,
La Nature muni de prodigue cerveau
Celles qui dans le couple assurent le renouveau.

Quelle que soit l’enveloppe couvrant chaque femme
Entendez sa raison dans ses yeux de cristal,
Accordez vos pensées en un bouquet idéal.

 

 

               Jeansanterre.  lundi de Pentecôte de l'an 2018

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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 14:12

Je suis loin de la richesse
Presque sans le sou
Et les craintes et faiblesses
J'en ai plus beaucoup
Mais sans votre tendresse
Je ne le pourrais pas
Non, non, non, non
Ma fille et mon garçon

 

Ici ma vie est sans gloire
Car je n'attends rien
Je mèn' ma vie sans histoire
Et m'en trouve bien
Mais sans votre tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Ma fille et mon garçon

 

Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
La constante tendresse
Dès votre jour naissant
Vraiment, vraiment, vraiment

 

Le repos m'est nécessaire
Il me faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... je m'y fait
Mais sans votre tendresse
Le temps me paraît long
Long, long, long
Sans fille et sans garçon

 

Dans le calme de la vieillesse
Naissent les désirs
Et les rêves font des prouesses
Pour encore m'éblouir
Mais sans votre tendresse
Le rêve ne sert à rien
Non, non, non, non
Sans fille et sans garçon

 

Si la mort impitoyable
Me tombe dessus
Je n'serais plus qu'une ombre instable
Un souv'nir confus
Alors sans la tendresse
D'un coeur qui se souvient
Non, non, non, non
Je ne serais plus rien

 

Quand les enfants m'embrassent
Car ils sont bien heureux
Tous mes chagrins s'effacent
J'en ai les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...

 

S'il lui vient de la sagesse
Sans plus de rancoeur   
Que votre mère reconnaisse
Au fond de son coeur
Nos instants de tendresse
Quand nous vivions l'amour
Vivre d'amour
Jusqu'au bout de nos jours                          

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 17:44

Ci après, un poème de forme libre, en hommage à un brillant poète ou devrais écrire poétesse Pierry alias Martine Bianco . Je n'admire rien  non c'est pire, j'adore sa plume qui sait manier la légèreté en détricotant la complexité de nos sentiments. Martine à du lâcher son blog " au grenier de la lune " sur OverBlog pour ses tâches familiales et professionnelles. Je vous conseille vivement la lecture du blog de Martine, encore et encore !

 

 

NB: ce poéme aurai du être chez Martine, hélas, je ne peux plus le mettre en commentaire comme les précédents.

 

 

 

A vous qui poussez la porte céans,
Entrez ici comme on entre en église !
Préparez vos coeur et âme en dedans,
Abandonnez le reste dans la lise ....

 

Par là officiait une prêtresse,
Une pythie dans l'ombre de ses dieux
Qui transcrivit dans toute leur richesse
Les pensers divins en poèmes radieux

 

Apollon n'eut jamais meilleure oreille
Qu'un coeur de femme et sa plume poète.
Ouvrez les yeux sur ces écrits vermeils
Comme le sang qui bat, un coeur qui tempête.

 

Ainsi que beaucoup, je viens en pelerin
M'agenouiller devant la sainte absente
Puis je dépose dévotement sur le lutrin
L'oeuvre sacrée qui m'est joie et tourmente.

 

Jeansanterre  lundi 26 mars 2018

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 08:59

Dans ma série "Lettres aux femmes" voici un poème ( publié sur un blog d'Orange il y a quelques années déjà ! ) que j'ai retrouvé dans le mille-feuilles d'un disque dur où reposent de tendres rimes parmi un fatras "électronico-bricolo".

 

Adorations

 

( VERSION CORRIGEE AU 010708 )

 

 J'ai tressé quelques fleurs en diadème,

Blanches épanouies, roses en boutons,                                    

L'ai déposé avec précautions

Sur mon idole au visage blême

 

Dont le buste de marbre d’Italie,   

D’une jeune femme au regard lointain

Est d'un port assuré et au trait fin

Comme une Vierge de Botticelli.

 

Dans une chapelle, je veille et prie

Le Destin, la Fortune et tous les Dieux

Qui habitent les abîmes et les cieux.

Je brûle partout encens et bougie.

 

Des musiques assourdies, airs celtiques,

Chants et psalmodies de monastères

Élèvent mon âme dans ses prières.

Mes lèvres murmurent de vieux cantiques.

 

Des icônes d'église bulgare,

Quelques ex-voto de marbres anciens, 

Des enluminures d'auteurs romains

Arrêtent et appuient chaque regard.

 

De l'ombre, j'irai à la Lumière

Quand enfin nos cœurs se reconnaîtront.

Madame, pour Vous des neuves chansons

Clôtureront ma peine et ma prière.

 

Jeansanterre

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 16:42

Vous êtes si ravissantes

 

Vous êtes combien charmantes

 

Demoiselles aux doux sourires

 

Encombrées de nos désirs

 

Où votre trouble se confond

 

Et fait rougir votre front !

 

Qu’Il soit le tout premier

 

Qu’Il soit le bon dernier

 

Il est votre hôte royal

 

Et son prix est sans égal !

 

 

Vous êtes si ravissantes

 

Vous êtes combien charmantes

 

Femmes en maternité

 

Encombrées d’obésité

 

Gestative et prénatale

 

D’une existence foetale !

 

Qu’Il soit le tout premier

 

Qu’Il soit le bon dernier

 

Il est votre hôte royal

 

Et son prix est sans égal !

 

 

Vous fûtes si ravissantes

 

Vous fûtes combien charmantes

 

Mères en surmenage

 

Encombrées d’enfantillage

 

Sollicitées pour mille soins

 

Des marmots dans leurs besoins !

 

Qu’Il soit le tout premier

 

Qu’Il soit le bon dernier

 

Il est votre hôte royal

 

Et son prix est sans égal !

 

 

Vous fûtes si ravissantes

 

Vous fûtes combien charmantes

 

Mamies aux généreux sourires

 

Encombrées de vos souvenirs

 

Vous n’espérez pour l’an nouvel

 

Qu’un repos qui soit éternel !

 

Qu’Il soit le tout premier

 

Sûr que nul ne saurait le nier

 

Il est votre paix royale

 

Sa valeur est sans égale !

 

 

Jeansanterre  dimanche 16 octobre 2016

 

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 01:09

BETTY

 

Peux tu me pardonner si je t'ai effrayée


Ce qui m'arrive n'est ce qui est mérité

.

Je suis lent à apprendre ainsi qu'excuter,


Depuis toujours je n'ai jamais su travailler.

 


 

Mais flâner, mais rêver , je sais parfaitement 

!

Mon père était un doux, ma mère est la plus tendre


Des deux, mes frères et sœur savaient se faire entendre.


Craintif, la lecture était mon ravissement.

 


 

Alors à la traîne des aînés que je suivais


J'ai grandi sans efforts, puis cette fille aimée


Et nos deux enfants, Ô famille reformée


qui fut un refuge doux, hélas je rêvais !

 



 

Nous divorçames puis je retounai chez ma mère,


Seul ...J'ai trainé neuf ans, enfin miracle en somme,


J'ai retrouvé là mon premier flirt de jeune homme,


Après trente cinq ans, notre fougue fut primaire.

 


 

Depuis cinq ans je vis avec ma tourterelle,


Dans son nid plus de couvée, nous sommes l'un à l'autre.


Chérie, plus rien de mon côté et peu du vôtre :


Parents et amis éloignés, quelle perte cruelle !

 


 

Car l'amour et l'eau fraiche ne sauraient suffire ;


Le nid est tissé de dettes et frais communs


Que ma chérie honore du travail de ses mains


Moi, je n'apporte rien ou bien peu il faut dire.

 


 

Sans travail ni relation amicale, j'ai peur


De cet isolement du à ma pauvreté.


Mon amitié ainsi que ma fraternité


Soumis aux péages des chevaux-vapeurs !

 


 

Vrai j'ai la santé, vrai j'ai de l'amour et voit,


Betty, même la muse est revenue, bonsoir !


Alors douce amie, j'ai eu plaisir en ce soir


De ta présence qui restera auprès de moi.


 

MILLE FOIS MERCI !!!

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 08:45

Bonjour Betty,

 


 

Comme chacun et tout le monde,


J'ai rejoint l'infernale ronde.


Non,celle hypnotique, abrutie


Par les bureaux ou les trois-huit.


Mais celle encore pire de l'errance


Sans le sou, car sans une chance


D'un travail donc point de salut,


L'hostilité de tous en plus.


L'âge est-il à ce point immonde,


Soixante ans est ce trop pour ce monde ?

 


 

 

J'ai regrets du temps de l'Eden.


A vec Erato notre hymen


Etait doux et fécond et puis


J'avais de bien charmants amis.


Betty, sûr aussi vous en êtes


De ces têtes en l'air de poêtes !


Votre âme est la souce d'une eau


Riche et scintillante de mots


Tels des pépites et vos rimes


L'émotion pure et intime.

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 22:27

Bonjour à tous,

En guise de rentrée automnale, j'ai le plaisir de vous présenter un poème dont la forme s'appelle un carillon.

Le carillon [en tant que poème à forme fixe] se compose de trois quatrains suivis de trois tercets.
Les trois quatrains sont sous forme hybride.
Les trois tercets peuvent être sous forme liée, glissante, ou semi-orpheline.
→La pièce comprend 21 vers au total : (3x4) + (3x3)

 

 

Compagnon de Poésie j'aime votre chant.

Jamais mon émotion en l’œuvre ne s'use

Quand s'exprime gracieusement votre muse.

Vos extases sont miennes en nos cœurs s'épanchant.

 

Depuis le printemps, pris d'une fièvre obtuse ,

Si commune est quelle semble nécessité,

Je n'ai plus l'oreille aux propos de ma muse.

Lassée de mon indifférence, elle m'a quitté.

 

Hors donc ! Continuez ami, chantez, chantez !

Que les roulements discontinus de vos rimes

Soient vagues de bonheur et de gaité en prime

A ma vie de travailleur las de s'agiter.

 

J'ai plaisir à boire vos mots jusqu'à l'ivresse

Et je trinque à ma muse, infidèle bougresse

Que j'implore ou bien renie selon mon chagrin.

 

Poète ami, votre carillon résonne

Ses harmonies dans mon âme qui s'en étonne

Et frémit comme une voile fait sous un brin.

 

Peu à peu monte en moi la sève foisonnante

De l'inspiration, c'est une bouillonnante

Lave qui ne connait d'arrêt ni aucun frein.

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 18:18

Bonjour,  je vous propose une autre forme de poème: le  Zégel.

C'est une poésie à l'origine arabo-andalouse, Le zégel est un « Poème en 16 vers de 08, 10 ou 12 pieds
→ Forme : AAAB – CCCB – DDDB - EEEB
→ La rime B est obligatoirement une rime masculine
→ A - C- D - E sont des rimes féminines

Emporté par ma muse,  j'ai commis l'indélicatesse de versifier sur 6 pieds, mais mes amis et poètes de POÉSIS ne m'en ont point tenu rigueur, alors je vous dépose ces quelques vers de Zegel.

Note: Ce 8 mars, journée de la femme, tombe bien à propos pour une allégorie de ce merveilleux continent qu'est l'Afrique !

 

Afriques, sœurs jumelles

Vous deux êtes tant belles,

Tant sages mais rebelles

À l'homme d'Occident !

 

Toi la fatma berbère

Sous ton voile sévère,

Vit une âme où s'avère

Un bonheur évident !

 

Et toi, femme d'ébène

Quand chaque jour t'amène

Un chant qui se promène,

Ton plaisir est ardent !

 

Toutes deux vénérables

En vos corps adorables,

Vos atous désirables

Consumment l'Occident !

 

 

 

 

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 21:10

Amies et Amis voici un poème qui est une éloge ( en ce cas on l'appelle BLASON ) ou une satire ( en ce cas c'est un CONTRE-BLASON )  d'un être ou d'un objet. Ici il sagit d'une satire donc d'un contre-blason sur mon nez, car on n'est jamais si bien servi par soi-même pour trouver quelque défaut. 

Ce poème est une étude de composition que je fais au sein d'un groupe de poètes amateurs dont certains très "pros" aident les débutants comme moi sur les règles de versification  en travaillant sur les différents types de poèmes en vers. L'association se nomme " POESIS". Vous trouverez tout renseignements en cherchant via Google ou autre.Merci à Khriss, Flormed, Stellamaris et Calijo  menbres de Poésis pour leurs aides dans la correction de ce texte qui est la sixième et dernière version corrigée.

 

.«De quoi ? Mon nez ? Mon nez vous gêne ?
Ma douce amie, oh point de peine !
Pour don d'un seul baiser de vous
Voici ma joue au toucher doux ».

Ô quel affligeant appendice,
Faut-il bien que je le maudisse !
Cruel héritage mon père
Qu'ici votre sang me confère.
J'aimais mon nez encore enfant,
Je l'ai haï devenu grand.
Pourquoi ce décorum de proue ?
Cette chimère désavoue
Les grands espaces de ciels bleus
Où brille mon regard heureux.
Pourquoi ce nez fait-il fontaine
Au long de l'hiver sous la laine
Et fait-il nez de clown l'été,
Genre gros fruit rouge éclaté ?
Au moins, s'il eut gagné de grâce
Devenu fin et perspicace
Pour célébrer un vin divin,
Louanger fort quelque mets fin !
Au moins s'il eut gagné les gloires
De quelques joutes oratoires,
Devenu nez de Cyrano,
Prompt au duel sur un bon mot.
Hélas, mon gros nez ne s'apprête
Qu'au port de bésicles, c'est bête !

.« Fort bien ! Me voilà déjà mieux,
J'y vois bien plus clair. Mais grands dieux !
Quel étrange nez douce amie.
Donc vous aussi ? quelle ironie ! ».

 

Jeansanterre, mercredi 16 Janvier 2013

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